Ce 53e épisode de Pos. Report spécial club de la presse est l’occasion de faire une rétro de l’année voile 2021 avec nos trois invités, Anne Millet, qui anime le podcast Les dessous de la voile, Frédéric Pelatan, rédacteur en chef du Journal du Nautisme, et Didier Ravon, journaliste pour Voiles & Voiliers et Libération.
Nous commençons par ouvrir une page
Vendée Globe, nos invités étant assez unanimes pour dire que son vainqueur
Yannick Bestaven mérite son titre de
Marin de l’année et que cette édition aura été « magique » pour reprendre le qualificatif d’Anne Millet. « Le type qui a écrit le scénario est vraiment très fort », ajoute Frédéric Pelatan. Tous évoquent leurs coups de cœur, pour
Benjamin Dutreux et
Pip Hare (Anne Millet),
Louis Burton (Frédéric Pelatan), Didier Ravon adressant un « coup de cœur général » pour un Vendée Globe 2020 « au casting formidable et au scénario de film. »
Place ensuite à la
Coupe de l’America qui a laissé une impression plus mitigée à nos invités : « J’ai trouvé la prouesse technologique extraordinaire, mais je me suis un peu ennuyé », résume Didier Ravon, Anne Millet estimant que la Coupe « devient de plus en plus un entre-soi. » Nous parlons ensuite de course au large, avec la
Transat en double Concarneau-Saint-Barth et
The Ocean Race Europe, qui a plu à Frédéric Pelatan à la fois pour son parcours et parce qu’il juge « très intéressant que les
Imoca soient menés en équipage, ça leur donne une dimension supplémentaire. »
Nous ouvrons un chapitre olympique, avec un bilan français sur les
Jeux de Tokyo (deux médailles d’argent, une de bronze) jugé globalement bon, avec mention spéciale d’Anne Millet pour
Charline Picon, « une tenace », Didier Ravon ayant de son côté été bluffé par les performances des marins, français et étrangers, parvenus à conserver leur titre ou leur place sur le podium d’une olympiade à l’autre.
La seconde partie de la saison a été dominée par les courses au large, avec d’abord
La Solitaire du Figaro sur laquelle « a soufflé un vent de jeunesse », selon Anne Millet, à l’image de son vainqueur
Pierre Quiroga dont Frédéric Pelatan dit : « Ça faisait un moment qu’on attendait de le voir éclabousser le circuit. »