Le Class40 de Jean Galfione au large de Concarneau

Comment GlobeSailor mise sur la course pour développer la croisière – article sponsorisé

La course sert aussi à faire la promotion de la plaisance. Agence spécialisée dans la location de bateaux de croisière – via un moteur de recherche qui permet de comparer en temps réel les tarifs proposés par son réseau de 800 loueurs professionnels sur 180 destinations -, GlobeSailor, créée à Paris en 2008, l’a bien compris. L’entreprise vient d’ailleurs d’ouvrir une antenne à Lorient, au coeur de la Bretagne Sailing Valley.

Depuis l’année dernière, la société fondée par Olivier Albahary a ainsi choisi de s’appuyer sur des coureurs au large... après avoir constaté que plusieurs d’entre eux faisaient eux-mêmes appel aux services de GlobeSailor : “Nous avons réalisé que nous avions de plus en plus de navigateurs professionnels parmi nos clients, explique le PDG. Pour prendre des exemples, Armel Le Cléac’h a réservé un Dufour 390 Grand Large l’été dernier chez nous, Jean-Pierre Dick un Sun Odyssey 449, nous avons aussi loué des bateaux à Charles Caudrelier, Paul Meilhat…”

Pour appuyer sa croissance soutenue – “de 30 à 50% chaque année “, selon Olivier Albahary, avec un volume annuel de réservations de 30 millions d’euros pour un chiffre d’affaire de 5 millions – GlobeSailor construit des opérations de communication avec des navigateurs plus habitués au matossage qu’aux délices du farniente en croisière. “Cela nous donne plus de visibilité, mais c’est aussi un gage de confiance et de crédibilité de montrer que des marins aussi expérimentés et pointus font appel à nous.”

Une stratégie qui s’impose d’autant plus que l’équipe de GlobeSailor constate dans ses chiffres de vente une augmentation du nombre de non-initiés, donc un engouement croissant pour la voile en général : “En un an, nous sommes passés de 22% de locations avec skipper à presque 30% l’été dernier. Ça montre qu’on a réussi à attirer beaucoup de nouveaux plaisanciers”, confirme Jean-François Allais, directeur des ventes.

La crise sanitaire… et le Vendée Globe sont aussi passés par là : “Les confinements successifs ont poussé de plus en plus de gens à vouloir faire du bateau et donc à s’intéresser la croisière, d’autant que les risques sanitaires sont forcément réduits si tu loues un bateau en famille ou entre amis, ajoute Jean-François Allais. Par ailleurs, le Vendée Globe a eu une visibilité médiatique très forte, on a vraiment senti que de plus en plus de monde s’intéressait à la voile.”

Des opérations ont ainsi été mises sur place avec Jean-Pierre Dick, qui a animé en avril dernier un webinar avec GlobeSailor, suivi par 800 personnes, au cours duquel le Niçois a donné ses conseils de navigation en Méditerranée. Et tout récemment, un concours organisé avec Jean Galfione a réuni 500 participants, trois d’entre eux ayant gagné une journée de navigation au large de Concarneau à bord du nouveau PogoS4 Serenis Consulting, sur lequel il disputera la Transat Jacques Vabre avec Eric Péron.

Une fois arrivé en Martinique, le champion olympique de saut à la perche partira en croisière familiale à bord d’un Nautitech 40 réservé chez GlobeSailor, il fera ensuite partager son expérience sur ses réseaux sociaux, relayés par ceux de l’agence. Comme certains de ses concurrents, certainement : “Nous avons d’autres sollicitations de skippers qui font la Jacques Vabre, ajoute Olivier Albahary. Ils sont tentés de prolonger leur séjour aux Antilles en faisant appel à nos services !”

Photo : DR


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