Nautic Transat Jacques Vabre

Pourquoi le Salon nautique reste un rendez-vous majeur de la voile de compétition – contenu sponsorisé

Le Nautic est de retour – enfin ! Perturbé en 2018 par des mouvements sociaux et par la crise des gilets jaunes en 2019, annulé l’an dernier à cause de la pandémie, le Salon nautique de Paris s’installe au Parc des Expositions de la porte de Versailles du 4 au 12 décembre.

Le rendez-vous hivernal des voileux revient dans un nouveau format, légèrement réduit : “On ne s’attendait pas à ce que la reprise des événements soit si forte, ce qui nous a poussés à anticiper une réduction de la surface, explique Alain Pichavant, le commissaire général de l’événement. Nous occuperons le hall 1 et le hall 2.2, mais désormais, tous les bateaux, à voile comme à moteur, seront rassemblés dans le hall 1.” Si la surface du salon a été diminuée de 20%, les exposants restent au rendez-vous, puisque les organisateurs ne constatent qu’une légère baisse – “5 à 7% d’exposants en moins” -, liée à la remontée des cas de Covid-19 en Europe.

Ce qui distingue le rendez-vous parisien des autres salons organisés en France ou en Europe, c’est la présence en nombre des acteurs de la voile de compétition“Le Nautic a une vraie vertu : il fait la jonction entre l’industrie et le sport, explique Frédéric Pelatan, rédacteur en chef du Journal du Nautisme, dont une édition spéciale sort à l’occasion du rendez-vous parisien.

Sont ainsi notamment programmées cette année les remises de prix de la Transat Jacques Vabre, de la Mini Transat, du championnat de France Elite de course au large (classe Figaro Beneteau), mais aussi les présentations de courses prévues en 2022, comme la Drheam-Cup/Grand Prix de France de course au large ou la Route du Rhum-Destination Guadeloupe.

Pourquoi une telle tradition ? “Le Nautic est le moment où l’on parle du nautisme au plus grand monde en France, les organisateurs de course savent qu’en y tenant leur conférence de presse, les retombées seront importantes. C’est vraiment un événement médiatique à part entière”, précise Alain Pichavant. “Pour les rédactions nationales, qui sont basées à Paris dans leur grande majorité, c’est un rendez-vous incontournable, confirme Frédéric Pelatan.

Président de la classe Imoca, Antoine Mermod voit quant à lui dans le rendez-vous parisien un double avantage : “C’est un événement propice pour se retrouver tous ensemble, skippers, organisateurs, partenaires et fournisseurs. Nous avons aussi beaucoup de fans de course au large dans la région parisienne et c’est important d’aller à leur rencontre, d’échanger avec eux.”

S’il se réjouit de voir la communauté de la voile de compétition se réunir chaque année à Paris début décembre, Alain Pichavant aimerait attirer davantage les partenaires impliqués dans l’écosystème“Je trouve qu’ils se servent assez peu du Nautic pour des opérations de relations publiques, par exemple en invitant leurs clients ou en organisant des visites privées.”

Pourtant, le salon – dont le chiffre d’affaires avoisine les 10 millions d’euros – reste le plus grand événement de communication de la filière. Cette année, les organisateurs tablent ainsi sur une fréquentation équivalente à celle de 2019, soit environ 200 000 visiteurs.

Photo : Nautic/AFP/RD

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