C’est Concarneau qui accueillera l’Act 2 du Championnat Ocean Fifty Series, du 25 au 29 juin prochains. Cet événement a notamment vu le jour grâce à l’implication du projet UpWind by MerConcept, lancé en 2024 par MerConcept, avec le soutien du partenaire fondateur 11th Hour Racing. Visant à “promouvoir la diversité, l’inclusion et l’excellence dans la course au large”, il s’est d’abord déployé avec un Ocean Fifty permettant à huit navigatrices de naviguer au plus haut niveau, et à bord duquel Anne-Claire Le Berre prendra le départ de la Route du Rhum 2026. “Rapidement, on s’est dit qu’il y avait d’autres leviers d’action pour faire rayonner nos idées dans la classe et plus généralement dans notre milieu, par le biais de l’événementiel”, explique Cécile Andrieu, co-directrice de MerConcept.
C’est ainsi qu’UpWind by MerConcept est devenu co-partenaire de l’Act 2, aux côtés de la classe Ocean Fifty et de son prestataire Versace Sailing Management, ainsi que de la région Bretagne, avec le soutien financier et stratégique de 11th Hour Racing. “Au cours des 15 dernières années, nous avons soutenu des classes, des équipes et des événements dans le but de les aider à se développer tout en intégrant des pratiques et des mentalités durables, resitue Lorraine McKenna, directrice du sponsoring d’11th Hour Racing. Nous voulons montrer que les événements peuvent intégrer la durabilité avec succès, sans aucun compromis. Concarneau, qui abrite UpWind et MerConcept, est l’endroit idéal pour mettre en lumière les efforts et les partenaires locaux, comme la Station Marine de Concarneau et son travail de protection de la biodiversité.”
Cécile Andrieu indique de son côté que l’implication dans une épreuve en Ocean Fifty s’est faite naturellement car “c’est classe dans laquelle évolue le bateau aux couleurs d’UpWind by MerConcept”. D’emblée, la volonté de proposer un “événement pas comme les autres” s’est imposée. “Sur la partie sportive, nous avons introduit une nouvelle règle : sur l’ensemble des courses, il devra y avoir au moins une femme à bord, c’est une grande première en Ocean Fifty. Nous souhaitons démontrer que la mixité est pertinente et performante”, souligne-t-elle.
Sur la partie organisationnelle et logistique, les ambitions de réduction d’impact sont importantes. “L’événement mettra en œuvre des mesures de durabilité sur le village, notamment la gestion des déchets, le compostage et une réduction stricte des plastiques à usage unique. Être proactif, sur l’eau comme à terre, est essentiel pour protéger la santé de notre océan”, détaille Lorraine McKenna. “Nous réfléchissons aussi sur l’expérience proposée aux invités, ajoute Cécile Andrieu. Comment les emmener sur l’eau en proposant une alternative aux semi-rigides ?”
Le rendez-vous se veut aussi ambitieux en termes de visibilité et de communication. Comment en profiter pour faire avancer les enjeux de mixité et de durabilité auprès des teams et du grand public ? Cela passera notamment par l’organisation de conférences et de tables rondes sur la place des femmes dans les métiers de la mer et les sports de haut niveau, ou encore le transport maritime à la voile.
Pour UpWind by MerConcept, l’ambition est de faire de cet Act 2 une “course pilote”, ayant vocation à être répétée. “Nous voulons tester des enjeux de mixité et de durabilité sur cette épreuve et peut-être que nous souhaiterons mettre en œuvre d’autres règles à l’avenir, précise Cécile Andrieu. Si ça fonctionne, si on a le sentiment que c’est un levier utile pour faire avancer les messages d’UpWind by MerConcept, on aura envie de reproduire l’expérience. L’idée est aussi de laisser des outils à la classe Ocean Fifty, de présenter un guide de l’événement voile vertueux.”
Photo : Vincent Olivaud / Ocean Fifty