Capteur de charge de bateau de course

Comment Cyclops Marine veut implanter son capteur Smarttune en IRC – Article sponsorisé

Ils sont partout : des AC75 de la Coupe de l’America aux trimarans Ultims en passant par la dernière génération de foilers Imoca, les capteurs se sont multipliés à tous les endroits névralgiques des machines de course. Leur rôle : donner, en temps réel, des informations de charge sur le gréement, la structure ou les appendices – entre autres.

C’est sur ce marché croissant des systèmes de mesures embarqués qu’a été créée en 2018 la société britannique Cyclops Marine. Sa spécificité est de fabriquer des capteurs de charge sans fil, particulièrement pratiques d’utilisation. L’entreprise basée à Farnborough travaille aussi bien pour les professionnels – Cyclops a collaboré avec le défi britannique Ineos Team UK, récent finaliste de la Prada Cup –, que pour les simples régatiers, son véritable cœur de cible.

Avec son capteur de charge Smarttune, lancé fin 2019, Cyclops Marine vise le marché de l’IRC, notamment en France via son distributeur rochelais, XPO“C’est un corps de ridoir instrumenté que l’on installe à la place de celui d’origine, notamment sur l’étai, où il est aujourd’hui le plus communément utilisé, même s’il peut aussi l’être sur les haubans pour mesurer les tensions du gréement latéral”, explique Ian Howarth, directeur général de Cyclops Marine.

Smarttune permet ainsi de donner en temps réel la tension de l’étai et, grâce à la connexion sans fil, de la transmettre directement sur un téléphone portable (via une application dédiée), mais aussi sur les afficheurs du bord. L’outil a en effet été synchronisé avec les centrales de navigation B&G et, depuis peu, NKE – il suffit pour cela d’installer le boîtier N2K NMEA 2000 sur le bus de la centrale.

“On vient de terminer toute la phase de développement avec NKE et nous commençons tout juste à commercialiser le produit en France, confirme Xavier Phelipon, fondateur et patron de XPO. Nous l’avons notamment installé sur des bateaux tests représentatifs de l’IRC, menés par des gens compétents, afin de bâtir une base de données de tensions, donc de réglages.”

C’est le cas du Sun Fast 3200 Tikocco du Rochelais Alain Roland, deux Transquadra au compteur. S’il est encore en phase de découverte, le skipper estime que le capteur est un véritable outil de performance : “Je peux avoir sur le même cadran la tension d’étai et la vitesse du bateau ; c’est intéressant parce qu’on peut s’amuser à faire des comparatifs en réglant la tension via le pataras et donc chercher le réglage optimum pour chaque voile dans telles ou telles conditions. Et comme les données sont enregistrées, on peut les analyser a posteriori pour faire en sorte de retrouver ces réglages lors des navigations suivantes.”

Si les tests sur Tikocco sont concluants, Xavier Phelipon espère bien que le bouche-à-oreille permettra de véritablement lancer la commercialisation de Smarttune, dont le prix (quatre tailles différentes) varie de 1 633 à 2 520 euros TTC.

Autre atout et non des moindres de Smarttune aux yeux d’Alain Roland, habitué des courses en IRC (ArMen Race, 45/5, Spi Ouest-France…) : “Ce n’est pas taxé en jauge. Autant on n’a pas le droit de régler les gréements en mer, autant ce système est autorisé, on n’a même pas à le déclarer.”

Photo : Cyclops Marine


Contenu proposé par   Capter la charge

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