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Imoca Les P’tits Doudous : Duqueine Atlantique à l’épreuve du feu – article sponsorisé

Top départ pour l’Imoca Les P’tits Doudous ! Les premiers plis de carbone du futur bateau d’Armel Tripon ont été posés vendredi 22 septembre du côté de Malville (Loire-Atlantique) par les équipes de Duqueine Atlantique, en charge de la construction de la « black box » (coque pontée et structurée) du plan VPLP.

C’est un vrai tournant, s’enthousiasme Gilles Quevat, une des chevilles ouvrières de ce projet de diversification pour l’entreprise jusqu’ici spécialisée dans l’aéronautique (voir notre article). Le fait d’avoir mis un pli dans le moule d’une coque qui va naviguer, c’est comme poser la première pierre d’une maison, ça libère les énergies !”

Cette collaboration avec Armel Tripon pour l’Imoca fabriqué en grande partie à partir de fibres de carbone périmées pour l’aéronautique – et de titane recyclé pour les pièces d’accastillage -, était en effet dans l’air depuis quelques mois (voir notre article). Au point que Duqueine Atlantique avait pris le risque fin 2022 de lancer la construction d’un bâtiment – inauguré officiellement le 12 octobre – pour abriter la construction, sans même attendre le tampon sur le bon de commande.

Celui-ci a fini par arriver cet été, comme le raconte Gilles Quevat : Le go définitif, c’est un coup de fil d’Armel début août, alors que tout le monde est en vacances, pour nous dire qu’il a un créneau pour nous amener le moule une semaine plus tard ! On s’est alors organisés avec ceux qui étaient en congés pas trop loin pour qu’Armel puisse assurer la livraison, ce qui a été fait le 9 août.”

A leur retour de vacances, les équipes de Duqueine Atlantique découvrent donc le moule qui, toujours dans un objectif de limiter l’impact écologique de la construction, a servi à fabriquer Malizia-Seaexplorer, l’Imoca de Boris Herrmann, mis à l’eau en juillet 2022. Un sistership ? “Pas tout à fait, répond Quentin Lucet, architecte associé de VPLP Design. Armel et son équipe ont pu bénéficier des retours d’expérience de Boris sur le comportement du bateau dans les mers du Sud pendant The Ocean Race. Ce qui a permis de dégager des voies d’évolution, notamment au niveau de la géométrie du pont, qui sera plus bas de 200 millimètres par rapport au bateau de Boris. On peut parler d’une V2 optimisée.”

La collaboration avec l’équipe Malizia a même été plus loin, aux dires de François Pic, qui, après avoir tenté de monter un projet pour la Mini Transat 2023, a intégré Duqueine Atlantique en début d’année, en tant que chargé d’affaires, d’abord sur l’Imoca, avant de basculer dans l’aéronautique. “Ils nous ont ouvert les portes pendant le chantier de leur bateau, on a pu poser des milliards de questions, et encore aujourd’hui, il y a beaucoup d’échanges, c’est une relation totalement transparente.”

Elle a permis aux équipes de Duqueine Atlantique de gagner du temps précieux au moment de lancer la construction du futur Les P’tits Doudous, l’entreprise ayant alors mis les bouchées doubles. “On s’appuie sur deux équipes d’opérateurs en 2×8, on a fait appel à quatre boat builders extérieurs ayant déjà l’expérience de la construction de bateaux de course, détaille Gilles Quevat. On a aussi mobilisé une dizaine de personnes rien qu’en engineering, ce qui est surdimensionné par rapport à ce qui se fait habituellement, mais ça traduit la volonté en interne d’être bons du premier coup. On veut aussi que tous aillent dans l’atelier mettre les mains dans la colle et produire des pièces pour avoir le maximum de retours d’expérience si on doit construire d’autres bateaux plus tard.”

Ce qui est justement l’ambition de Duqueine Atlantique, d’où la pression de relever le challenge de ce premier Imoca qui, jusqu’à l’été prochain, va mobiliser entre 15 et 30 personnes sur les 130 que compte l’entreprise. “L’équipe diversification joue gros, parce qu’un tel projet revêt un enjeu managérial non négligeable, mais il y a pas mal d’autres sujets de diversification, hors aéronautique, qui représentent également de gros montants, donc il faut relativiser cette pression, estime François Pic. Et ce qui est rassurant, c’est qu’on est accompagnés de gens qui ont déjà fait des bateaux, entre VPLP et l’équipe Malizia, ça limite la part de risque.” Verdict à l’été 2024, date prévue de la mise à l’eau de l’Imoca Les P’tits Doudous.

 

Photo : Jean-Louis Carli / Les P’tits Doudous


Contenu proposé parDuqueine Atlantique

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