Gunboat cherche à recruter

Comment Gunboat cherche à attirer les talents de la course – article sponsorisé

Six exemplaires du Gunboat 68 déjà vendus – un septième en discussion –, le premier 72V sur les rails, deux 80 commandés par le milliardaire écossais Irvine Laidlaw et l’Américain Jason Carroll : relancé par Grand Large Yachting depuis sa reprise il y a six ans (voir notre article), Gunboat peut se targuer d’avoir un carnet de commandes bien rempli, au moins jusqu’en 2025.

Une montée en charge qui a eu naturellement un impact sur les effectifs, qui ont doublé en trois ans pour se monter aujourd’hui à 120 personnes, dont 85 affectées à la production proprement dite. Et la courbe n’est pas près de s’inverser, si l’on en croit le directeur général de Gunboat, Benoît Lebizay : “En production, nous avons encore besoin de renforcer les équipes dans tous les corps de métier : boat builders, accastilleurs, menuisiers agenceurs, plombiers, peintres, électroniciens… Par exemple, pour l’assemblage du 80, on fait appel à des prestataires, mais on aimerait internaliser ce savoir-faire très pointu, ça vaut aussi pour l’accastillage ou le gréement.”

Effectivement, dans les trois vastes ateliers du site de La Grande Motte, où sont construits le 68 et le 72V et assemblé le 80, résonnent plusieurs langues, de l’italien à l’anglais en passant par le roumain ou l’espagnol. Preuve que le chantier a du mal à recruter de la main-d’œuvre française, le marché de l’emploi étant sous tension dans l’univers du nautisme, tandis que les filières de formation aux métiers de la construction navale sont rares ou pas suffisamment adaptées aux besoins.

Gunboat cherche du coup à mettre en avant ses atouts pour attirer des talents, notamment ceux issus du monde de la course au large. “Nous fabriquons aujourd’hui des bateaux qui se rapprochent des standards élevés de la voile de compétition par de nombreux aspects (voir notre article), les challenges technologiques sont très proches. Et comme nous sommes sur des temps de construction longs et des carnets de commandes sur plusieurs années, cela offre une visibilité intéressante, donc une vraie stabilité, explique Ronan Dreano, responsable production, en charge de superviser la construction des catamarans.

Lui-même a fait le grand saut il y a douze ans, puisqu’il a quitté sa Bretagne natale pour poser ses valises sur les bords de la Méditerranée. Un choix que cet ancien de l’équipe de France de voile de 470 (vice-champion d’Europe en 2006) ne regrette pas : “Il y a ici des équipes dynamiques avec un cadre de vie et de travail vraiment agréable : le soleil, la mer, le chantier sur le port, la proximité de Montpellier… Et on a la chance d’être dans un groupe en croissance, avec beaucoup de projets.”

Benoît Lebizay met quant à lui en avant une culture d’entreprise que l’équipe dirigeante se fait forte d’entretenir : Une des qualités du groupe, c’est l’humilité, on n’a pas de stars chez nous, on intègre des gens qui ont envie de travailler ensemble, l’esprit d’équipe est un élément sur lequel on insiste beaucoup. Et l’environnement est assez jeune, puisque la moyenne d’âge tourne autour de 30 ans.”

Photo : Gilles Martin-Raget

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