B and G opere pour la course au large en class 40 et IMOCA

[Article sponsorisé] Comment B&G veut convertir les coureurs à l’usage du radar

Pour de nombreux coureurs au large, le radar est encore vécu comme une contrainte : s’il est installé à leur table à cartes, c’est d’abord parce que la plupart des règlements des classes le rendent obligatoire à partir de 40 pieds. Biberonnés à l’AIS depuis leurs passages en Mini 6.50 ou en Figaro, ils ne sont pas nombreux à goûter l’usage d’un instrument qui, à les écouter, est trop lourd, trop gourmand en énergie et toujours placé trop haut dans le mât !Les développeurs kiwis de B&G – en charge du nouveau radar Halo 20+ de la marque anglaise présente à bord, entre autres, des 65 pieds monotypes de The Ocean Race, des deux derniers vainqueurs du Vendée Globe et de la majorité des Ultims – l’ont bien compris. “Ils ont réussi à gagner 1,5 kilo par rapport au modèle précédent, explique Félix de Navacelle. Avec un carénage optimisé, plus compact et plus aéro, qui facilite le passage des voiles d’avant lors des virements de bord. 

Quatrième de la dernière Mini-Transat en bateau de série, le skipper de Youkounkoun a troqué sa casquette d’architecte naval pour un poste d’expert et de responsable commercial chez B&G, en charge de la voile de compétition depuis le début de l’année. “Avec ce produit, on vise clairement les coureurs en Class40 et en Multi50, annonce Félix de Navacelle. Il a vraiment été optimisé pour la voile, en particulier en course. Par exemple, on a rendu la connexion étanche et le support de mât est plus costaud, car on sait que c’est une zone qui peut être assez sollicitée.

Le nouvel Halo 20+ passe aussi de la technologie datée du magnétron à celle des transistors (Solid State) de la compression d’impulsion des ondes électro-magnétiques. “C’est beaucoup moins gourmand en énergie ce qui compte en course, souligne Félix de Navacelle. Et, surtout, ça permet au radar de fonctionner immédiatement, il n’y a plus le fameux préchauffage de 5 minutes !” En terme de facilité d’usage, assure-t-il, cela change beaucoup de choses.

En course, justement, en-dehors de l’utilisation classique dans le brouillard – et, plus rarement, pour la détection des glaces – , l’un des principaux bénéfices du radar est la surveillance des grains et des fronts. “Pour les transats en solo au portant ou pour le passage du Pot-au-Noir, c’est un outil indispensable, rappelle Félix de Navacelle qui a connu sur la Mini-Transat les délices des grains de nuit… Le radar va permettre d’anticiper les trajectoires, les changements de voile, la stratégie et donc d’améliorer la performance.”

D’une portée de 36 milles, le Halo 20+ bénéficie ainsi d’un mode “Weather” amélioré : “Le radar va lui-même faire la différence entre les phénomènesexplique Félix de Navacelle. Il va savoir filtrer l’état de la mer ou la pluie, identifier la côte et les nuages.

D’autres technologies embarquées sur le Halo 20+ peuvent s’avérer utiles en course, comme la double échelle – qui autorise un fonctionnement simultané de deux portées, courte et longue –  ou la vitesse de rotation de 60 tr/min – qui permet un suivi en quasi temps réel des cibles les plus proches, utile à haute vitesse. Equipé par B&G, Corum L’Epargne, le dernier-né des Imoca, skippé par Nicolas Troussel, utilisera le Halo 20+ sur le prochain Vendée Globe.


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